La perte de cheveux touche de nombreuses personnes, indépendamment de l’âge ou du sexe. Elle impacte de façon négative non seulement l’apparence physique, mais aussi la confiance en soi et le bien-être psychologique. Elle peut être occasionnelle ou chronique, influencée par une multitude de facteurs interconnectés. Comprendre les causes sous-jacentes permet de mieux appréhender ce phénomène et d’adopter des solutions adaptées.
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Les déséquilibres hormonaux, une cause courante
Les hormones, notamment la dihydrotestostérone (DHT), sont souvent responsables de l’alopécie androgénique. Cette dernière est en général fréquente chez les hommes. La DHT, un dérivé de la testostérone, provoque un rétrécissement des follicules pileux, entraînant une réduction progressive de la densité capillaire. À terme, la chevelure s’affine et les cheveux finissent par cesser de repousser. Chez les femmes, des périodes comme la grossesse, l’accouchement ou la ménopause sont marquées par des changements hormonaux importants qui affectent directement la chevelure.
L’effluvium télogène, par exemple, se manifeste après une chute soudaine des niveaux d’œstrogènes, perturbant le cycle de croissance des cheveux. Face à ces problèmes, il est astucieux de se renseigner sur les différentes techniques pour réduire la perte de cheveux afin de choisir celle qui convient le mieux à ses besoins. Qu’il s’agisse de traitements médicaux (des thérapies spécifiques) ou de solutions naturelles telles que les compléments alimentaires, vous avez le choix entre plusieurs options.
Comment l’alimentation influence-t-elle la santé capillaire ?
Les cheveux sont constitués principalement de kératine, une protéine fibreuse. Il est donc indispensable d’apporter à l’organisme une quantité suffisante de protides pour maintenir un cuir chevelu sain. Un manque de cet élément peut entraîner une fragilisation de la fibre capillaire et provoquer une chute accrue. Les sources de protéines complètes, comme les œufs, le poisson ou les légumineuses, sont essentielles.
Les vitamines et les minéraux participent grandement à la santé capillaire. La biotine favorise par exemple la production de kératine et renforce les cheveux en réduisant leur fragilité. Elle améliore aussi la circulation sanguine au niveau du cuir chevelu, garantissant ainsi un apport optimal en nutriments. Le fer, quant à lui, est vital pour oxygéner les follicules pileux. Une carence de cet oligoélément, souvent observée chez les personnes suivant un régime végétarien ou souffrant d’anémie, peut affecter la chevelure. C’est pourquoi vous devez consommer les épinards, les lentilles ou les viandes rouges. Ces aliments sont riches en fer et sont particulièrement bénéfiques pour l’organisme.
Le stress et ses conséquences sur le cycle de croissance des cheveux
L’anxiété a des répercussions significatives sur la chevelure. Bien qu’elle soit en général perçue comme un facteur invisible, ses effets sur le corps sont tangibles. Le stress aigu, notamment une situation traumatisante, une maladie ou un choc émotionnel, peut entraîner une forme de chute de cheveux appelée effluvium télogène. Ce phénomène se produit lorsqu’il pousse un grand nombre de follicules pileux à entrer de façon prématurée dans la phase de repos. En conséquence, les cheveux, au lieu de poursuivre leur croissance, tombent de manière accélérée. Cette perte capillaire apparaît souvent quelques mois après l’événement stressant, rendant difficile l’identification immédiate de la cause.
En période de stress, les habitudes de vie sont également modifiées. Le manque de sommeil, une alimentation déséquilibrée, ou encore le recours accru à des substances telles que l’alcool ou la caféine contribuent à affaiblir l’organisme, y compris les follicules pileux. Certaines personnes développent de plus des comportements compulsifs comme la trichotillomanie, une envie irrépressible de tirer sur ses cheveux, qui aggrave leur chute.