L’organe visuel est exposé à de nombreux maux au cours d’une vie. Hormis la cataracte ou le décollement de la rétine, la DMLA est aussi une pathologie très redoutée. Ciblant particulièrement la rétine, elle entraîne une baisse de l’acuité visuelle. Elle constitue également une cause de cécité chez les Français. Vu la gravité que cette maladie peut atteindre, il serait judicieux d’en savoir plus sur ses causes, ses manifestations et sur les traitements recommandés.
Sommaire
Qu’est-ce que la DMLA ?
Encore appelée dégénérescence maculaire liée à l’âge, la DMLA est un mal qui affecte la fonction visuelle. Lorsqu’elle atteint un sujet, elle entraîne une baisse progressive de l’acuité visuelle. Les premiers symptômes sont généralement discrets. Il s’agit entre autres de la réduction de la taille de l’écriture, la déformation des images, la vision floue dans la circulation lorsque vous conduisez, et d’autres symptômes évoqués sur le site d’AVH.
Par ailleurs, cette sensibilité de la rétine cible dans la majorité de cas, les personnes ayant atteint l’âge de 65 ans et plus. Les plus jeunes ne sont donc pas menacés par cette pathologie.
La cause de la DMLA
La détermination de la cause de la DMLA n’est pas aussi complexe. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une pathologie rétinienne qui apparaît en raison de l’augmentation de l’expérience de vie. C’est donc une maladie liée à l’âge. Cependant, elle n’atteint pas toutes les personnes âgées. D’autres facteurs peuvent être associés à cette sensibilité de l’organe visuel. Il s’agit notamment des antécédents familiaux, de la consommation du tabac et d’autres facteurs environnementaux.
Les différentes formes de la DMLA
La dégénérescence maculaire liée à l’âge atteint la zone sensible de la rétine. Cependant, tous les patients qui en souffrent ne présentent pas les mêmes symptômes. Cette pathologie peut être diagnostiquée sous diverses formes. On compte la DMLA sèche et la DMLA humide.
La DMLA sèche encore appelée dégénérescence maculaire atrophique, se manifeste par la perte de la vision centrale, qui n’atteint pas le champ visuel périphérique. Le sujet malade d’une DMLA sèche aura donc des difficultés à apprécier les couleurs qui sont dans son champ de vision.
En ce qui concerne la DMLA humide, il s’agit d’une forme de dégénérescence plus clinique que la précédente. Lorsqu’elle atteint un sujet, elle connaît une évolution rapide et se manifeste principalement une complication néo vasculaire.
Les types de traitement envisageable pour soigner la DMLA
Qu’il s’agisse de la dégénérescence humide ou sèche, les expériences réalisées n’ont pas encore conduit à l’invention d’un remède. Cependant, dans l’optique de soulager la population cible et de ralentir l’évolution de la maladie, diverses méthodes sont recommandées par les oculistes. Parmi elles, il y a les traitements médicamenteux, les injections et le respect d’un code nutritionnel.
En effet, certains médicaments se sont avérés efficaces contre l’évolution de pathologie rétinienne. Pour la DMLA sèche, les solutions hygiénodiététiques sont utilisées. Des vitamines sont également ajoutées à la liste afin d’obtenir un résultat probant.
Pour la dégénérescence humide, il existe des médicaments anti-VEGF prescrits par les professionnels. C’est un traitement bio qui met un frein au développement des néo-vaisseaux qui couvrent la rétine. Cependant, pour bénéficier de l’efficacité de ce traitement, il va falloir utiliser les médicaments dès l’apparition des premiers symptômes.
En plus de l’anti-VEGF, le patient peut se voir recommander le recours à quelques injections. Pour cette solution, des mesures préventives peuvent être prises afin de prévenir d’éventuelles infections au niveau de l’œil. La complémentarité de ces deux solutions favorise l’obtention d’un résultat satisfaisant. Aussi, faut-il ajouter que le respect de quelques consignes sur la nutrition peut être utile.
Toutefois, il est important de préciser que les différentes solutions utilisées pour soigner la DMLA sont accompagnées des recommandations des ophtalmologues. Vous devez surtout respecter les restrictions et la posologie adaptée et fournie en fonction de votre organisme et de la gravité de la maladie.