Pour limiter les risques de mort subite du nourrisson, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande aux parents de ne pas faire dormir bébé dans sa chambre avant l’âge de 6 mois. Cette préconisation concerne uniquement le fait de ne pas mettre bébé seul dans sa chambre, toutefois, il doit impérativement avoir en son propre espace, c’est-à-dire un berceau.
En effet, bien que le nourrisson ait un besoin de contact lors de ses trois à quatre premiers mois de vie, il est important de respecter des règles élémentaires de sécurité et de ne pas le coucher dans le lit conjugal. De ce fait, les parents doivent le bercer régulièrement pour le rassurer, mais doivent garder un rythme qui rassure bébé et lui offre un confort nocturne essentiel à son développement sans prendre de risque d’accident (étouffement, chute, mort subite du nourrisson, etc.)
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À quel âge faire dormir bebe dans sa chambre ?
Si vous ne vous souciez pas d’attendre que l’accord de votre enfant pour lui offrir des nuits réparatrices dans sa chambre, la fenêtre la plus propice se situe entre 6 et 8 mois. Il s’agit d’une période où les enfants parviennent à s’endormir massivement sans ressentir la peur de la séparation.
Passé l’âge de 8 mois, l’enfant commence à apprendre à ramper et à avoir conscience de ce qui l’entoure, ce qui peut devenir problématique s’il n’est pas habitué à rester dans sa chambre.
Au-delà de sa première année de vie (12 mois), si bébé n’est pas habitué à dormir dans sa chambre, la routine peut s’installer est peut être complexe à rompre. Toutefois, le tout-petit est en âge de comprendre certains phénomènes et l’intensité de l’anxiété de séparation diminue temporairement. L’enfant acquiert ce qu’on appelle la « constance de l’objet », c’est-à-dire qu’il est sait que le parent existe, même s’il n’est pas visible et qu’il peut l’appeler en cas de besoin.
Comment préparer bébé à dormir seul dans sa chambre ?
Faire dormir bébé dans sa chambre est un cap qu’il faut préparer au fil des mois, car plus ce changement se fait tardivement, plus il est difficile à accepter pour l’enfant.
En premier lieu, commencez par meubler la pièce avec une chambre complete pour bébé.
Ajoutez ensuite des jeux, des mobiles, des livres et passez la plus grande partie du temps ensemble à vous amuser dans cette pièce. Il est important que ces instants soient routiniers et dispatchés tout au long de la journée. Si vous venez uniquement quelques minutes avant la sieste ou le coucher, les crises d’anxiété seront plus élevées.
De ce fait, installez un tapis d’éveil au milieu de sa chambre et laissez-le explorer les quatre coins de la pièce. Cela va lui permettre de prendre ses marques et de se sentir rassuré. Attention toutefois, chaque enfant est différent et évolue à son rythme, ne le brusquez pas.
Généralement après 12 mois, les tout-petits souhaitent changer de lieu de sommeil de leur plein gré ou après de légers encouragements, surtout s’il s’agit d’aménager leur propre chambre selon leurs préférences (motifs, bruits, matières, textures, lumière, aménagements…). Cela passe notamment par le fait de bien choisir le berceau de son enfant.
Comment instaurer un rituel de sommeil pour bébé ?
Lors de la transition de la chambre parentale à sa propre chambre, commencez à faire dormir bébé pour les siestes du matin et/ou de l’après-midi après les moments de jeux dans la pièce, par exemple. Puis au fil des semaines, tentez de le coucher le soir en lisant une histoire, en mettant une veilleuse ou des bruits blancs qu’il apprécie déjà en journée.
Préparez-le au sommeil en changeant sa couche, lui donnant le bain, un biberon ou une dernière tétée et en le mettant en pyjama, le tout en chuchotant et en effectuant des gestes lents. Ces détails vont constituer un rituel rassurant pour le tout-petit, car il sait doucement qu’on le prépare à aller au lit. Les mêmes attitudes et actions doivent être répétés chaque soir à heure fixe pour habituer bébé à se mettre en mode veilleuse.
Avec ces gestes simples, l’enfant n’est jamais pris de court et ne se frustre pas en réclamant de l’attention (câlins, bisous, boisson, etc.) Lorsqu’il commence à lâcher-prise et fermer les yeux, chuchotez-lui que vous êtes toujours là, juste à côté si besoin. Ces mots réconfortants à voix basse peuvent éviter des crises de larmes et finira par dissiper le moindre pic de stress ou de contrariété.